Du 20 au 24 Avril 2022, les confrères de la province camerounaise se sont retrouvés au noviciat des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus au Cameroun pour leur 20ème assemblée provinciale, portant sur la question sociale et la prise en charge.
Du 20 au 24 Avril 2022 au noviciat des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus au Cameroun, les confrères de la province camerounaise se sont réunis dans le cadre de la traditionnelle assemblée provinciale. Toutes les communautés du Cameroun et du Tchad étaient représentés. Ce fut un grand moment de rencontre, de partage et de fraternité au lendemain des solennités pascales. le choix du noviciat par l’administration provinciale a été motivé par le fait qu’il soit un lieu de mémoire pour nous et par devoir de fidélité à nos œuvres. A l’entame des travaux de l’assemblée qui avait pour thème : « Nous social en province, sint Unum et prise en charge », le Supérieur Provincial a souhaité la bienvenue aux confrères et remercié le Seigneur qui les a tous conduits en sécurité. La province camerounaise compte 74 prêtres, 6 diacres, 10 scolastiques à vœux perpétuels, 5 frères à vœux perpétuels et 36 scolastiques à vœux temporaires, pour un total de 131 membres plus 02 novices et 10 postulants répartis dans 22 communautés.
Question sociale, fraternité et prise en charge
Aidé par le père Joseph Kuate, scj (docteur en histoire de l’Eglise) et le professeur Pierre Tientcheu (expert consultant international en finance), les travaux ont porté en général sur le sint unum, la vie fraternelle dans la province et l’auto prise en charge. De ces deux exposés et travaux en carrefours, nous pouvons retenir que les obstacles au Sint Unum sont des freins à notre développement communautaire, provincial et ecclésial et par ricochet, retardent notre prise en charge. Il faut donc éviter les replis identitaires, la défense des intérêts égoïstes, la revendication des privilèges, le rejet de ceux qui ne nous ressemblent ou qui ont des opinions contraires aux nôtres et le refus de coopérer. En application de nos constitutions au numéros 22, 23 et 84 nous devons être des hommes de communion, de coopération, d’unité, car à travers l’Eucharistie, c’est le christ qui nous unit. Pour une prise en charge effective, nous devons passer de l’état d’esprit de rente à celui de création des richesses et de multiplicateur des valeurs à travers la prise de conscience, la réévaluation des œuvres, Evaluation de nos potentiels, opérationnalisation du potentiel des activités génératrice de revenus et Pérennisation de nos acquis.
Nouvelles des communautés
Se basant sur le rapport donné par les confrères, grande était notre joie de constater que toutes les communautés malgré quelques difficultés parfois inhérentes à la missio Dei se portent bien et se dévouent pour le salut du peuple avec lequel ils travaillent.
Les Laïcs dehoniens
Comme membre de la grande famille dehonienne, les laïcs dehoniens venu des zones de Bamenda, Yaoundé, Nkongsamba et Douala se sont exprimés en assemblée donnant le rapport de leurs activités et le niveau de leur formation ainsi que quelques doléances pour un meilleur accompagnement et prise en charge dans la collaboration. Le supérieur provincial les a remercié de leur présence, encouragés et promis le soutien de la province dans leur effort de vivre et d’étendre la spiritualité et le charisme de la congrégation.
Une vision et des engagements
Rien ne pouvant se faire sans vision, la nouvelle administration a axé la sienne en cinq points : Consolidation de notre vie spirituelle et fraternelle, la transparence dans la gestion et la reddition des comptes, la marche vers l’autofinancement, la professionnalisation et spécialisation des confrères et la sensibilité pour l’environnement et le soin de nos communautés.
Aux sorties de cette XXe assemblée provinciale, quelques résolutions ont été adoptées. Au cours de la messe de clôture que présidait le supérieur provincial, les confrères ont pris l’engagement de : développer les sens d’appartenance, sortir du paternalisme en boostant leurs capacités d’auto prise en charge, favoriser et encourager l’esprit communautaire et de prière dans les communautés et enfin autonomiser les communautés par la création des ressources.
En conclusion, l’avenir est prometteur pour la province Scj-Cmr avec une administration « au service du bien-être des confrères », les ainés dévoués et une majorité jeune très dynamique et disponible. C’est sous une note de satisfaction et de joie que les confrères se sont séparés confiant en la providence divine et le secours du Sacré-Cœur de Jésus dans le travail et la mission.