Les dehoniens et la société missionnaire travaillent ensemble sur Laudato si.
Nous achevons l’année consacrée à la commémoration de Laudato Si, la première encyclique sociale du pape François. C’est une étape importante que nous, Dehoniens du Mozambique, ne voulions pas laisser de côté. Depuis mon arrivée au Mozambique, j’ai toujours apprécié le souci de protection de l’environnement, associé au besoin de paix qui fait tant défaut !
L’ACEAG (Association Centre d’éducation et d’agriculture de Gurué), créée le 21 septembre 2020, est le point d’orgue de cette préoccupation, précisément en pleine commémoration du cinquième anniversaire de la publication de Laudato Si. Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur notre projet, vous pouvez le faire à travers le site web www.aceag.org, où vous trouverez les détails…
L’ACEAG est née comme un moyen de renforcer l’enseignement obligatoire au Mozambique, où les SCJ apportent déjà une bonne contribution. Cependant, nous ne voulions pas rester les bras croisés, malgré toutes les difficultés que traverse le pays, les conflits et les guerres que subissent de nombreuses communautés. Nous pensons que la seule façon de créer les conditions d’un avenir meilleur et plus digne est de faire notre part, c’est-à-dire d’apporter notre contribution, surtout en cette année où les Dehoniens célèbrent 75 ans de présence au Mozambique.
L’éducation des enfants, associée à une formation adéquate de leurs parents, était notre meilleure réponse. Nous avons créé l’école Machamba, c’est-à-dire une école agricole informelle pour les parents, car les écoles obligatoires à construire sont toutes en milieu rural à Zambezia, Gurué et Nauela, et le financement n’est pas encore arrivé, bien que tout soit prêt pour commencer…
Alors, parce que c’était plus simple, malgré la demande, nous avons choisi de commencer nos rêves, après la fondation de l’ACEAG en septembre. En novembre, nous avons créé une équipe, donné une formation de trois mois aux six étudiants qui terminaient l’institut professionnel agricole de niveau moyen, IMAPEG, fondé par nous, Dehoniens, en 2007. Cette formation était basée sur le “soin de notre maison commune” sur la base de “l’écologie intégrale” dont nous parle le Pape. C’est pourquoi nous avons fait l’effort de prévenir l’utilisation de pesticides et d’herbicides, ainsi que d’autres types de produits chimiques, même si les résultats obtenus jusqu’à présent ne sont pas vraiment encourageants. Mais la bonne chose à faire est ce chemin, nous le savons, peu importe le temps que cela prendra ! Nous connaissons les difficultés et les défis que nous avons relevés, mais nous ne nous découragerons pas.
Ici, au Mozambique, nous remercions également la Compagnie missionnaire, qui nous a aidés à mettre en place cette initiative dans ses locaux à Ivinha. Les mois d’activité ont été peu nombreux, mais nous pouvons déjà voir quelques nouveautés.